Amy Woodside de OKREAL ou comment réussir à New York

30 Apr 2017

Née en Nouvelle-Zélande, Amy Woodside a débarqué à New York il y a sept ans sans travail ni plan précis, mais avec l’envie de réussir dans l’une des meilleures villes du monde. Quelques années et petits jobs d’écriture et d’édition plus tard, Amy a voulu rencontrer une communauté de femmes inspirantes, mais a vite déchanté. Alors elle a décidé de créer sa propre communauté.

Amy a commencé à récolter les conseils d’un réseau de plus en plus important de femmes ambitieuses et s’est vite dit que d’autres femmes pourraient être intéressées. C’est comme ça qu’est née OKREAL, une communauté digitale qui met le #girlpower à l’honneur. L’espace propose désormais des interviews, histoires et événements inspirants et offre le soutien dont Amy rêvait en arrivant à New York. Nous discutons avec Amy pour en savoir plus sur ses petits trucs pour réussir à New York.

ALT_TEXT

Parlez-nous de vous et de comment vous avez lancé OKREAL ?

Avant OKREAL, je partageais mon temps entre mon travail de chef de projet dans la création d’identité de marques et d’artiste. J’adorais mon travail et j’avais la chance de passer le plus clair de mon temps sur des commandes artistiques, mais j’avais envie de plus. Je voulais lancer un projet personnel et j’ai passé pas mal de temps à me demander ce que j’aimais faire, ce que je savais faire et ce qui me manquait. Je trouvais ça étonnant que personne ne pose aux femmes influentes les questions que je me posais – je voulais savoir ce que l’épanouissement signifiait pour elles et comment elles y arrivaient au quotidien. C’est comme ça que le site est né.

Et l’organisation d’événements a suivi de manière assez naturelle. J’ai commencé à organiser des interviews en direct, ce qui a débouché sur des cercles de mentorat et sur du coaching individuel.

Vous êtes néo-zélandaise, avez vécu à Toronto… qu’est-ce qui vous a attiré à New York ?

J’ai toujours été fascinée par la diversité, l’ambition et l’énergie de New York – et le côté romantique de la ville aussi, moi qui suis arrivée à 22 ans d’une toute petite île à l’autre bout de la planète. Toronto était une sorte d’étape, et puis je suis arrivée à New York en 2009… et je ne suis plus repartie.

ALT_TEXT

Quelle est votre mission – où voyez-vous OKREAL dans 5 ans ?

Je pense que les principes fondateurs seront les mêmes : la sagesse des femmes pour s’épanouir. Les interviews en direct, les cercles de mentorat et le coaching prendront de l’ampleur – nous toucherons plus de femmes dans le monde et leur faciliterons l’accès à tous les services d’OKREAL.

Pourquoi les femmes entrepreneurs ont-elles besoin d’une communauté solide ?

Nous savons tous que les femmes sont confrontées à des obstacles liés à leur genre – et s’il est important de pouvoir partager ses problèmes dans les moments difficiles, le lien est plus fort que ça. Il y a quelque chose de vraiment génial à être portée par d’autres femmes quand vous vous lancez dans un projet. Franchement, quoi de plus motivant que d’avoir une armée de femmes prêtes à vous accompagner, se battre pour vous et vous poussez à aller plus loin ? (Je viens de réaliser que j’ai lu cette question comme « communauté de femmes » !)

Vous avez rencontré tellement de femmes inspirantes et fortes, mais y a-t-il une personne en particulier qui a retenu votre attention ?

Elles m’ont toutes appris quelque chose – mais voilà quelques-unes de mes citations préférées :

« Aucune porte ne s’ouvrira pour vous. Vous devez construire la porte. » — Jaclyn Johnson, PDG, Create & Cultivate

« Il faut passer de j’ai envie de changer ma vie à j’ai décidé de changer ma vie. — Jen Sincero, Auteure & Life Coach

« Si vous n’aimez pas le processus, vous n’aimerez sûrement pas le résultat. » — Bonnie Wright, Réalisatrice

ALT_TEXT

Quels sont vos conseils pour les petites marques qui cherchent à construire une communauté dans de nouvelles villes ?

Commencez par les gens que vous connaissez déjà, qui partagent vos valeurs. Pour mes premiers entretiens pour OKREAL, j’ai contacté des femmes avec qui j’avais déjà travaillé. Notre site Internet a été conçu par des amis graphistes. Écoutez les gens autour de vous. De quoi ont-ils besoin et comment pouvez-vous les aider avec vos compétences ? Ne soyez pas découragé si vous partez de presque rien.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui a envie de lancer son idée à New York ?

Estimez ce dont vous avez besoin pour lancer votre boîte – argent, patience, courage, résilience, humilité, sacrifice – et multipliez le résultat par trois. »

ALT_TEXT

Quelles sont les leçons les plus importantes que vous ayez apprises en lançant votre entreprise ?

Qu’il faut prendre son travail au sérieux sans vous prendre (trop) au sérieux. Qu’on peut toujours en faire plus et qu’il faut accepter que vous ne pourrez pas tout faire. Que vous n’irez pas loin si vous n’êtes pas prêt à faire des sacrifices. Que vous avez besoin d’un bon comptable. Qu’il ne faut pas comparer. Et qu’une bonne dose d’humour fait des miracles.

La meilleure adresse à New York pour travailler ou écrire au calme ?

The Wing est mon nouveau QG, même si je pense que je ne suis pas la seule à le penser… Happy Bones (le café où je vais en famille) tôt le dimanche matin - quand il reste encore des tables libres - est génial.

Si vous deviez créer une expérience physique pour OKREAL, à quoi ressemblerait-elle et où serait-elle placée ?

Un superbe palais digne des rois surplombant la mer avec des pièces pour travailler, s’amuser et se détendre.